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L'agence de presse des minorités

MR et Ecolo demandent la démission d'une échevine PS

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L’inspection régionale du logement a rendu son rapport après la visite des lieux dans « l’affaire de Namli ». L’échevine socialiste du logement Nezahat Namli (PS, ex-MR) est accusée de louer des logements insalubres à des locataires précaires. Le rapport de l’inspection régionale rendu public par le conseiller communal Geoffroy Clerckx (MR) révèle que « les infractions constatées, par leur nombre et leur gravité, sont susceptibles de mettre en péril la sécurité et la santé des occupants du logement« . Le rapport fait notamment état de défauts de sécurité liés à la stabilité du bâtiment, aux installations de gaz, d’électricité, à des problèmes d’humidité, ou encore de ventilation pour conclure à une interdiction de location pour 1 des 4 logements. 

Le MR de Saint-Josse demande non seulement la démission de Nezahat Namli de son mandat d’échevine (à noter que celle-ci avait quitté le MR pour rejoindre le PS suite à un conflit avec Geoffroy Clerckx) mais invite aussi le PS à exclure la mandataire de ses rangs. Réagissant au nom d’Ecolo, la conseillère communale Nuray Dogru « demande au collège des Bourgmestre et échevins de tirer rapidement les conséquences de ce rapport et d’exiger de cette mandataire de rapidement quitter ces fonctions. Ecolo estime que Mme Namli n’a plus l’autorité morale pour exercer un mandat politique et doit par conséquent démissionner. Son attitude n’étant pas compatible avec la crédibilité nécessaire pour mener à bien sa mission« .

Ce n’est pas la première fois qu’une échevine PS du logement à Saint-Josse est accusée de louer des logements insalubres à des populations fragiles dans sa propre commune. En août 2006, l’échevine PS Dorah Ilunga avait également été accusée d’exploiter des locataires africains en louant ses logements insalubres.

(PARLEMENTO – INDEPENDENT NEWS AGENCY)

Written by Mehmet Koksal

01/10/2010 à 3:47

Publié dans Elections

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11 Réponses

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  1. « … l’échevine PS Dorah Ilunga avait également été accusée d’exploiter des locataires africains en louant ses logements insalubres » :

    Dorah Ilunga exerçait la fonction d’échevine PS de l’Instruction publique et depuis les élections communales 2006, elle siège en tant que conseillère communale PS.

    Rachid Z

    01/10/2010 at 4:29

  2. Lorsqu’on voit les accusations portées par les mêmes PS et la justice envers des infâmes « marchands de sommeil », ici la nuance serait à peine perceptible dans le chef de l’échevine (ou de ses service, puisqu’on va probablement trouver d’hypocrites excuses à leurs manquements).
    A quoi sert-il d’accueillir la pauvreté extérieure, puis de les loger dans des « trous » aux fins électoralistes? Evidemment, certains parlerons de charité.

    Par contre les « clients » de la ville de Bruxelles et/ou de Mme Dupuis pourront se réjouir des HLM hyper-modernes – avec garages et tout le confort verduré – pour ceux qui bénéficieront des centaines d’apparts en contruction à Boisfort , sur les anciens lopins de terre dont on expulsa quelques braves sociaux-cultivateurs.

    Franz

    01/10/2010 at 4:39

  3. Ce serait intéressant de publier la position de Mme Namli (PS, ex-PRL) et de son mari Necati Urfali (CDH, ex-PS, ex-PRL, ex-TKP), et pas seulement les communiqués du MR et d’Ecolo, même si ceux-ci ont parfaitement raison. Ce couple semble avoir complètement pété les plombs depuis un moment, on dirait qu’ils se croient tout permis du fait de la position de Mme l’échevine. Car il n’y a pas que cette affaire de maison insalubre, les casseroles s’accumulent, tout se passe comme s’ils étaient tellement arrogants et imbus d’eux-mêmes qu’ils croient pouvoir bénéficier d’une totale impunité pour eux et pour leur progéniture. Plus dure sera la chute…

    anti-sahtekar

    03/10/2010 at 11:26

  4. Date: 06/04/2007

    Incendiaires arrêtés

    Un acte de vandalisme avait détruit le Centre culturel kurde à St-Josse

    SAINT-JOSSE Cinq suspects, dont trois mineurs, ont été interpellés mercredi et jeudi dans le cadre de l’incendie volontaire, commis dans la nuit du 1er au 2 avril, du Centre culturel kurde, situé au 13 de la rue de Liedekerke à Saint-Josse.

    Quatre suspects sont en aveux. L’auteur présumé, 20 ans, a été placé sous mandat d’arrêt. La thèse d’un mobile politique est écartée à ce stade par les enquêteurs, même si les quatre suspects de nationalité belge sont d’origine turque. L’incendie serait un acte de vandalisme et les suspects n’ont pas été téléguidés, selon la police. « À première vue, il ne s’agit pas d’un acte politique », s’est réjoui le bourgmestre de Saint-Josse, qui ne minimise toutefois pas la gravité des faits.

    Quatre personnes ont été interpellées mercredi par la brigade judiciaire de la police locale qui avait obtenu des informations du com- missariat local de Saint-Josse. L’une de ces personnes a été relaxée. Les deux mineurs ont été mis à disposition du parquet de la jeunesse et le majeur a été placé sous mandat d’arrêt pour incendie criminel commis de nuit dans une maison habitée.

    Jeudi, la police de la zone de Bruxelles-Nord a procédé à l’interpellation d’un cinquième suspect, également mineur, qui est actuellement entendu par la police. Les quatre suspects qui n’ont pas été relaxés sont âgés de minimum 15 ans.

    anti-sahtekar

    03/10/2010 at 11:34

  5. Couplé à leurs accointances douteuses, le LAXISME (voir au dictionnaire) de certains politiciens d’Europe rend ainsi complètement insupportable la vie du péquenot de nos villes. Puis certains – du même acabit – vont encore s’émouvoir devant nos médias à l’outil micro-trottoir sur les attitudes de « ségrégation – raciste – montée des extrêmes et j’en passe » qui montent dans la population?
    Voir les cas répétés et en croissance en BE + FR + NL + DE …
    Faut-il désigner sans confusions qui sont ces « certains »? Pas la peine, ce sont les mêmes qui nous bassinent les oreilles de leurs slogans à la mode : « Vivre ensemble, intégration » etc. Ce sont les rustres, les faux-culs portés sur la scène politique grâce aux compagnonnage d’avec les mêmes qui commettent tous ces excès de comportement. La boucle est alors bouclée.

    Petit chaperon rouge

    04/10/2010 at 12:38

  6. Rappel : Une bien étrange affaire de salle de fêtes « non-Turcs s’abstenir »

    Dans son blog, Rachid Z évoque un curieux méli-mélo de location de la salle Pyramides (sous la place Rogier) acceptée puis refusée par une « sprl Fleur » (inconnue au Moniteur belge [note du 30/07: il s’agit en fait de F.L.E.U.R.S.]), agissant pour compte du locataire officiel des lieux, la sprl Golfimmo dont le gérant n’est autre que Mesut Yavas, le patron du supermarché turc Mi-Gros (rue des Coteaux), de la salle Damla (rue Potagère [note du 30/07: la sprl Damla Salon, créée en 2001, a été rebaptisée en 2002 Euro Maintenance Service]) et de nombreuses autres sociétés (pour avoir un tableau complet, tél. au 0903/42.042, attention ça coûte un euro/minute).

    Pour résumer, deux jours avant la fête nationale belge qui devait se dérouler dans cette salle avec NRJ comme sponsor, les gestionnaires de ladite salle ont dénoncé le contrat de location au prétexte « que cette espace communal serait exclusivement réservé aux festivités et aux célébrations de mariages de la communauté turque ». Les organisateurs ont alors appris, de la bouche d' »un représentant du bureau de l’urbanisme », « que les responsables de Golfimmo n’étaient pas en mesure de louer la salle puisqu’elle ne satisferait pas aux exigences de sécurité imposées aussi bien par les pompiers que par la Stib » (les citations proviennent de l’article de Rachid Z).

    Il faut rappeler ici le contexte de tout cela:

    1. en 2001, Mesut Yavas, homme d’affaire turc de mauvaise réputation qui possède un entrepôt rue Potagère à Saint-Josse (mais sur la limite avec Schaerbeek) le transforme en salle de fêtes sans aucune autorisation, créant des frictions avec le voisinage à cause des nuisances diverses (la salle peut accueillir 800 personnes), frictions qui débouchent parfois sur des empoignades et des menaces, notamment à l’encontre de Jules Spooren, échevin SP.A qui habite à quelques maisons de là (en voilà un qui ne peut être suspecté d’avoir déserté Saint-Josse, bravo !)

    2. en avril 2003, pendant la campagne électorale des législatives, un meeting du PS se tient dans la salle en présence notamment des candidats Demannez (bourgmestre) et Kir (échevin), mais aussi des deux premiers de la liste, Charles Picqué et Laurette Onkelinx, le financement (location de la salle, nourriture, boissons, groupes musicaux) est assuré par un comité de soutien incluant… Mesut Yavas et Mahmut Korkmazer, « homme d’affaires » du même acabit, traînant une réputation encore plus sulfureuse que Yavas

    3. en septembre 2003 le collège communal (PS-PRL-SP.A) décide que la salle ne pourra plus être exploitée à partir du 14 octobre sauf autorisations ponctuelles

    4. le 28 novembre 2003 les sections MR de Schaerbeek et de Saint-Josse [voir démenti de l’échevin Clerckx] organisent une grande fête de fin du ramadan dans cette salle, à destination de la population turque, sans la moindre autorisation alors que l’échevine PRL (passée au PS en 2006) Nezahat Namli est présente, ainsi que Bernard Clerfayt, bourgmestre FDF de Schaerbeek (à côté de Mesut Yavas, le moustachu sur la photo), Sait Köse, échevin FDF de Schaerbeek, et Olivier Maingain, président du FDF (pas sur la photo – publiée sur http://www.belturk.be – puisqu’il n’est ni de Saint-Josse ni de Schaerbeek, il ne compte pas)

    5. lors du conseil communal de janvier 2004, le conseiller Ecolo Ahmed Mouhssin interpelle le collège à ce sujet (cf. un compte-rendu), avec pour résultat: « Le bourgmestre précise qu’ils ont, depuis le 14 octobre, simplement toléré 2 ou 3 mariages pour ne pas léser les familles mais qu’ils maintiennent la fermeture, qu’il existe un recours pendant au collège d’urbanisme. Jusqu’à la décision de ce collège, le bourgmestre assure maintenir l’interdiction des activités de mariage mais annonce également qu’une nouvelle demande d’autorisation aurait été introduit par le propriétaire. », mais la situation reste inchangée, des fêtes de mariages et des réunions politiques (toutes entre Turcs, notamment une concertation entre politiciens négationnistes face à la « chasse aux sorcières » que leur livrerait le puissant « lobby arménien ») continuent à se dérouler dans la salle

    6. en mai 2005, le bourgmestre Demannez annonce aux médias turcs de Belgique que la salle va réouvrir via un subterfuge, la gestion des activités sera assurée par l’asbl Association de la pensée ataturkiste (extrême-gauche hyper-nationaliste, anti-européenne, anti-américaine et négationniste), et il s’agira officiellement d' »activités culturelles », étant bien entendu que les fêtes de mariage appartiennent à cette catégorie, le site Beltürk (dépendant d’une asbl, « Institu Bel Türk », rachetée par… Mesut Yavas !) conclut l’annonce d’un « Teşekkürler Jean Demanez », « Merci Jean Demannez ».

    7. en juin 2005, le bourgmestre Demannez part en Turquie avec… Mesut Yavas (c’est le moustachu debout sur la photo; entre les deux, c’est l’attaché de presse de Demannez, bénéficiaire d’un logement communal dans des conditions douteuses, voire illégales)

    8. en septembre 2005, Mesut Yavas inaugure en grandes pompes son supermarché Mi-Gros, en présence des autorités communales de Saint-Josse et de Schaerbeek, le parking est entouré de pancartes « parking Salle Damla » clouées aux arbres et attachées aux signaux routiers

    9. au même moment, Mesut Yavas reçoit la concession de la salle des Pyramides, sous la place Rogier, pour compenser sa soi-disant perte financière due au refus de la Région d’autoriser l’exploitation de la salle Damla malgré une autorisation délivrée par Demannez contre l’avis du service de l’urbanisme; de toute façon Yavas s’en fout puisque les mariages et autres locations payantes (2.000 euro pour la salle « brute », beaucoup plus s’il faut assurer le service, la musique, la bouffe) n’ont jamais cessé, il est donc gagnant des deux côtés

    10. depuis lors, des fêtes de mariage turques et autres événements uniquement turcs se dérouleraient dans les deux espaces, tant rue Potagère (aucun doute à ce sujet) que place Rogier (ce que laissent notamment penser les relevés de consommation d’électricité), au plus grand bénéfice de Mesut Yavas, au vu et au su de tous, IBGE, urbanisme, police etc.

    Nul doute que le bourgmestre Demannez, s’il est interrogé au sujet de ses relations avec un personnage aussi douteux que Mesut Yavas, de leur voyage en Turquie, des passe-droits et autres contrats accordés aux sociétés de Yavas, répondra comme en juin 2003 à l’issue de son procès dans l’affaire Vella/Multiservice, « Un autre problème est soulevé ici. C’est celui de la relation entre une personne qui exerce un mandat public et des personnes issues du privé. Le métier qu’on exerce nous amène à rencontrer pas mal de monde. ». Certes, mais quand on s’est déjà fait prendre une fois à ce jeu-là, il devient difficile de convaincre quand on récidive aussi clairement…

    Rachid Z

    04/10/2010 at 1:51

  7. Rappel : ENQUETE SUR LES RAPPORTS ENTRE LA COMMUNE ET DES SOCIETES DE NETTOYAGE, PERQUISITIONS CHEZ DEUX ECHEVINS DE SAINT-JOSSE

    Par METDEPENNINGEN MARC et VANTROYEN JEAN-CLAUDE, Le Soir, le 2 juin 1995

    Enquête sur les rapports entre la commune et des sociétés de nettoyage

    Perquisitions chez deux échevins de Saint-Josse

    Hier, 6 h 30 du matin. On sonne chez Jean Demannez, échevin PS de Saint-Josse. On sonne aussi chez Hubert Dradin, échevin PSC de Saint-Josse. Sur les seuils, des agents du Comité supérieur de contrôle. C’est pour une perquisition, disent-ils de chaque côté.

    On a donc perquisitionné chez l’un comme chez l’autre, puis dans leurs bureaux de la maison communale de Saint-Josse, ainsi que dans ceux des services des travaux et de la régie de rénovation de la commune. On a interrogé le chef du service des travaux, le receveur communal et le personnel de la régie de rénovation, sur place, à l’hôtel communal de l’avenue de l’Astronomie. MM. Demannez et Dradin ont, eux, été emmenés pour interrogatoires dans les bureaux du Comité supérieur de contrôle, rue Guimard.

    Ces perquisitions, diligentées par le juge d’instruction Damien Vandermeersch, s’inscrivent dans le cadre d’une enquête ouverte par l’auditorat du travail à charge de plusieurs sociétés de nettoyage dont l’une au moins, Multi-Services, est contractante de la commune de Saint-Josse. Ces sociétés sont soupçonnées d’infractions à la législation sociale : emploi de travailleurs non déclarés, fraude fiscale et défaut de déclarations à l’ONSS.

    Les perquisitions menées à la maison communale de Saint-Josse auraient pour objectif d’établir la matérialité des fraudes attribuées aux sociétés de nettoyage visées par l’enquête.

    Les investigations préliminaires menées depuis plusieurs mois par le Comité supérieur de contrôle ont également débouché sur la suspicion de faits de corruption lors de la conclusion de contrats d’entreprise avec la commune de Saint-Josse.

    Jean Demannez est échevin des propriétés communales, de l’urbanisme, de la rénovation et de la propreté publique. Hubert Dradin est échevin des travaux publics. On a donc interrogé les deux échevins qui s’occupent de chantiers.

    – Ils m’ont questionné sur tout, explique Jean Demannez. Sur mes vacances, sur le jazz, sur les contrats avec les entreprises qui travaillent pour la commune. Je n’ai rien à cacher, j’ai montré mes factures personnelles, mes emprunts et, pour la commune, le relevé des entreprises avec qui j’ai contracté des marchés publics ou de gré à gré.

    Le Comité supérieur de contrôle a interrogé M. Demannez jusqu’au milieu de l’après-midi. Cela a duré plus longtemps pour M. Dradin.

    – Ils étaient aimables, mais ils ne semblaient guère pressés, note ce dernier. En fait, ils m’ont surtout demandé comment s’effectuaient les marchés à Saint-Josse.

    Si on n’a pas évoqué les sociétés de nettoyage devant Jean Demannez, le nom de Multi-Services a été cité devant Hubert Dradin. Pour les enquêteurs, apparemment, on voit très souvent (trop souvent ?) apparaître cette société dans la liste des appels d’offres et des marchés de gré à gré. On a même demandé des explications à M. Dradin sur un article du «Soir» concernant un surcoût d’une rénovation, rue de Liedekerke, soulevé par une conseillère communale de la majorité au conseil, mais qui concernait une autre société.

    – J’ai pu montrer que ce surcoût était justifié, explique Hubert Dradin.

    Les deux échevins ne savent pas s’ils seront à nouveau interrogés. Au revoir et merci, leur ont dit les enquêteurs. Jean-Louis Vella, le patron de Multi-Services, se trouvait hier après-midi dans les bureaux de la BSR; il sera reçu aujourd’hui par le juge d’instruction Vandermeersch.

    – M. Vella est un homme très dynamique, ajoute M. Dradin. Il a sponsorisé le club de foot de Saint-Josse pendant trois ans. Il a aussi aidé à l’organisation de Saint-Jazz-ten-Noode.

    Rachid Z

    04/10/2010 at 1:57

  8. ANNE-SYLVIE MOUZON A SON TOUR INTERROGEE

    Par ROBERT,FRANCOIS, le 23 juin 1995

    L’affaire Demannez-Dradin, suite

    Anne-Sylvie Mouzon à son tour interrogée

    L’éternelle histoire de l’arroseur arrosé ?

    Toujours est-il qu’Anne-Sylvie Mouzon (PS), soupçonnée par d’aucuns de vouloir démolir l’honorabilité politique des échevins de Saint-Josse Jean Demannez (PS) et Hubert Dradin (PSC) en les jetant en pâture à la justice par des fausses rumeurs savamment distillées, vient elle aussi d’être interrogée par le comité supérieur de contrôle.

    Les faits se sont déroulés mercredi, soit dix jours à peine après les perquisitions effectuées chez Jean Demannez et Hubert Dradin.

    C’est lundi 13 juin que Jean Demannez et Hubert Dradin ont été perquisitionnés dans le cadre d’une affaire de travail au noir, concernant contrats passés avec la société Multi-services (entreprise de nettoyage). Les enquêteurs du comité supérieur de contrôle ont fouillé les domiciles privés, l’hôtel Charlier (le musée communal de Saint-Josse, dont l’épouse de Jean Demannez est la conservatrice) et leurs bureaux à la maison communale.

    Quelques jours plus tard, Jean Demannez convoquait la presse pour exhiber des duplicata de tous les documents saisis par le comité supérieur de contrôle. Jouant la transparence, il affirmait son innocence et niait tout rapport délictueux avec Jean-Louis Vella, qui dirige la firme multi-services. En outre, il a accusé Anne-Marie Mouzon (présidente du CPAS de Saint-Josse) de vouloir détruire sa carrière politique. Cette dernière dément catégoriquement.

    Entre Jean Demannez et Anne-Sylvie Mouzon, les rapports n’ont jamais été cordiaux. C’est même la lutte à couteaux tirés, avec en point de mire la succession de Guy Cudell à Saint-Josse.

    C’est vendredi passé qu’Anne Mouzon a été averti de sa convocation par le juge d’instruction. Questionnée après sa convocation, Cette dernière a refusé de donner le moindre commentaire.

    Seul aveu : son interrogatoire est lié à l’«affaire» Demannez (ce dont personne n’a jamais douté). Pour le reste, elle adopte un profil bas, se contentant de citer Jean Jaurès et un rien méprisante, d’ignorer les questions.

    Rachid Z

    04/10/2010 at 2:03

  9. Saint-Josse – Suspicion de faux dans un contrat Six mois de prison requis contre le bourgmestre Jean Demannez
    Par ROBERT FRANCOIS, Le Soir, le 23 mai 2003

    Saint-Josse – Suspicion de faux dans un contrat

    Six mois de prison requis contre le bourgmestre Jean Demannez

    Le bourgmestre de Saint-Josse Jean Demannez a comparu mercredi devant la chambre financière du tribunal correctionnel de Bruxelles. Il était entendu dans l’affaire Vella, qui remonte déjà à 1995. Jean-Marie Vella, patron de la firme de nettoyage Multi-Services, est poursuivi par l’auditorat du travail pour faux et usage de faux et travail au noir (entre 1993 et 1995), notamment à la Tour du Midi. Les fausses factures, les rémunérations non déclarées et les préjudices pour l’ONSS porteraient sur un million d’euros.

    L’affaire n’est donc pas banale. En outre, elle met en cause, mais de façon périphérique, le bourgmestre de Saint-Josse, Jean Demannez. Le maïeur (ainsi que l’ancien échevin des Travaux publics, Hubert Dradin) est en effet inculpé de présomption de faux, lors d’un contrat concernant le nettoyage de vitres de deux écoles, portant sur un montant de 5.000 euros. L’auditeur soupçonne la commune d’avoir octroyé ce marché à Vella de façon illégale. A noter que l’inculpation du mayeur s’est faite uniquement sur base de dénonciations et de lettres anonymes.

    Le bourgmestre Jean Demannez est perplexe devant cette affaire et jure de son innocence. Il ne comprend même pas pourquoi il est cité, puisque, en tant qu’échevin des Sports et de l’Urbanisme (à l’époque), il n’avait rien à voir avec ce contrat litigieux. Il ne nie pas, par contre, tout comme Hubert Dradin, avoir bien connu M. Vella dans les années 1990, puisque ce dernier présidait à l’époque le club de foot local.

    Hier, la substitute de l’auditorat du travail a fait son réquisitoire. Elle a requis, pour corruption active, deux ans de prison pour Jean-Louis Vella, avec confiscation de ses quatre maisons.

    Elle a aussi réclamé six mois pour Jean Demannez et son ancien échevin. Elle a notamment souligné les liens entre M. Demannez et M. Vella, à qui le bourgmetrse a vendu une maison ; une vente qui ne serait cependant entachée d’aucune irrégularité.

    La plaidoirie (maître Marc Uyttendaele) de la défense se fera ce vendredi.·

    Rachid Z

    04/10/2010 at 2:08

  10. Louvoyant entre le cas Habrant et les égarements congénitaux qui caractérisent les élus PS, ce maître Uyttendaele doit se constituer un coussin cousu de fils d’or pour ses vieux jours de cumulards. Même au prix où va l’or, rien n’est trop inaccessible pour les adeptes de la pipe. (:~o)

    whafwhaf

    04/10/2010 at 9:43

  11. […] dans la commune bruxelloise de Saint-Josse-Ten-Noode faisant suite à un conflit locatif. Les partis de l’opposition (MR et Ecolo) exigent la démission de la mandataire socialiste qualifiée de “marchande de […]


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