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Rapport sur la mendicité dans les métros bruxellois

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Mendier pacifiquement n'est pas un crime

La commission des Affaires sociales du Parlement bruxellois vient de publier un nouveau rapport sur « la mendicité dans les stations de métro ». Le compte-rendu des débats parlementaires reflète une concentration des critiques à l’égard de la STIB (société des transports intercommunaux bruxellois) pour avoir diffuser le message suivant : « Nous vous rappelons que la mendicité est interdite dans l’enceinte du métro. Ne l’encouragez pas. Merci. »

Des différentes prises de position, il s’avère que mendier pacifiquement n’est pas une activité interdite mais bien mendier violemment en troublant l’ordre public. A noter que les portillons aux entrées des métros installés par la STIB ont été chiffrés à hauteur de 46 millions d’euros, « un investissement justifié par des raisons de sécurité » mais « quelles seront les conséquences pour les personnes qui devront désormais payer pour venir se réchauffer ou mendier à l’intérieur des stations », s’interroge Céline Delforge (Ecolo).

Suite à différentes auditions d’expert par la commission, on peut également noter la présence d’environ 6.000 Roms sur le territoire de la Région bruxelloise, dont deux tiers de citoyens roumains, ainsi que des Bulgares, des Macédoniens et d’autres ressortissants de l’ex-Yougoslavie. Cette communauté serait particulièrement active en matière de mendicité dans les stations de métro. « Il est paradoxal de constater que le statut administratif des Roms est moins bon depuis que la Roumanie est entrée dans l’Union européenne. Auparavant ils pouvaient demander l’asile car ils étaient victimes de répressions dans leur pays d’origine. Désormais cela n’est plus possible. La solution à la mendicité passe par le travail. Il est cependant difficile d’avoir un permis de travail quand on ne dispose pas de papier et cette difficulté est augmentée par le fait qu’il faut faire référence à l’ensemble du marché du travail« , note le député Vincent Lurquin (Ecolo) qui demande à la STIB de « réparer symboliquement son erreur en lançant une campagne de communication rappelant que la mendicité n’est pas un délit« .

(PARLEMENTO -INDEPENDENT NEWS AGENCY)

Written by Mehmet Koksal

10/02/2011 à 5:01

Publié dans Elections

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8 Réponses

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  1. Il n’est pas normal que des personnes vivent de la mendicité au XXIème siècle dans la capitale de l’Europe.

    La mendicité n’est ni un métier ni un mode de vie acceptable dans une société civilisée.

    Soit ces personnes ont une place à prendre dans notre société (et ce n’est pas celle de mendiant), et qu’elles la prennent, ou alors, qu’elles aillent voir ailleurs si l’herbe ne serait pas plus verte !

  2. Il y a deux type de mendicité, celle qui est le reflet d’une réelle détresse sociale, qu’il faut aider, celle qui est le fait de bandes organisées,qu’il faut réprimer. Dans ces bandes, l’on trouve aussi des gens en déserrance qui sont exploités par une nouvelle catégorie d’esclavagistes.
    Dans les deux cas, il faut intervenir.
    Je ne pense pas que la STIB ait à s’excuser, elle n’a pas dit que mendier était un délit, elle l’a interdit dans la zone sous son contrôle.Il me semble qu’une application mesurée permettrait aux « vrais » mendiants de trouver un abri provisoire et interdirait les escrocs à la charité. La balle est dans le camp des autorités.

    Yvan Biefnot

    10/02/2011 at 9:22

  3. Ce qui engendre la pauvreté, l’injustice et donc la mendicité dans le metro ou ailleurs, c’est avant tout ce qu’on appelle la corruption politique. C’est ce fléau qu’il nous faut à tout prix éradiquer : dégageons les cumulards et toutes les crapules politiques de nos assemblées démocratiques. Ch. Picqué, par exemple, go to hell ! Va rejoindre Ben Ali ! 22 années de Picqué à Bruxelles, ça suffit ! Bruxelles et ses quartiers ne sont pas à l’ abri d’un soulèvement tel que celui qui a conduit, en Tunisie, à la fuite du dictateur… De nombreuses populations de la capitale, connaissant la même misère sociale et politique que celle qui était administrée à Sidi Bouzid, peuvent tout aussi se soulever contre nos corrompus ou incompétents politiques, qui la maintiennent dans une telle misère.

    Rachid Z

    11/02/2011 at 9:30

  4. [[ Ce qui engendre la pauvreté,.. donc la mendicité .. c’est la corruption politique.]] Rachid Z. dixit

    Hum! Voilà repris par un des *Zorro de la juste société* ce slogan largement manipulé par ceux – POLITICIENS et PROPAGANDISTES se repaissant de l’exploitation des faiblesses + des misères d’autrui!

    Reconnaissons-le: les CAUSES menant à la pauvreté sont multiples.
    Au 18e siècle européen, 2/3 de nos ancêtres pouvait appartenir à cette catégorie. CAUSES principales: des systèmes sociaux archaïques, d’incessantes guerres, des conditions climatiques périodiques detruisant les récoltes (notre monde d’alors, rural à 75%), enfin l’absence de vraies sciences exactes, puis quelques fatalités?

    Le siècle des Lumière nous apporta pas mal d’idées et de contributions. Des résultats engendrant de significatifs PROGRES. Croyances dans le réel plutôt que métaphysique et superstitions. Mais la mise en pratique de progrès nous pris des décennies d’efforts. L’inertie des sociétés, de leurs idées préconçues et mentalités figées n’y aida nullement!

    Aujourd’hui le taux moyen de vrais pauvres indigènes « hors ceux importations » est ainsi tombé à moins de 12%.
    Il nous faut toutefois compter avec l’activisme des groupes dont le niveau et les fixations mentales n’ont jamais dépassé le 19e siècle des philosophies d’Engels+Marx, celui repris au 20e des pseudo-libérations oeuvres(?) de *héros sanguinaires* que furent les Castro+Ché, ceux-ci se combinant à la persistance de dictatures sous ses formes variables.
    En chaque cas, l’exploitation du peuple par le peuple! Cherchez la faille?

    Conséquences: des atrocités indignes des temps modernes, actes perpétués par-delà ces temps souhaités révolus. Seuls un pourcentage appréciable d’intellos-bobos (avec B, comme bornés) croient encore au miracle. Ajoutons-y des bornés de toutes ces religions implorant la clémence du ciel depuis des millénaires sans avoir vraiment réussi à l’obtenir?

    Alors, lecteurs éclairés, où les CAUSES résident-elles véritablement?

    La société trouverait-elle un salut(?) dans l’autorisation sans discernement de cette mendicité professionnalisée (souvent venue d’Europe de l’Est, sinon du sud et est)? Remarquez-vous l’affluence de nos vrais pauvres dans les métro – tram – bus? Bien sûr que non, les vrais se cachent et souffrent en silence, sans guère de considération par les mêmes politiciens et propagandistes!
    Les *autres* exploitent la crédulité publique. Ils restent résolus à se nourrir de seuls rapines et vols. Faut aussi vouloir citer des actes de car-jacking et assimilés (à cause de la pauvreté?). Actes devenus métiers hautement spécialisés par des mains issues majoritairement d’autres courants géographiques.

    Acceptons-nous de voir les faits avec les yeux en face des trous?
    Cessons de ne vivre que de slogans éculés. Un autre voeu pieux!

    Vieux socialo repenti

    11/02/2011 at 10:22

  5. de tout temps le partage des biens volontairement dans nos communautés religieuses ont exister, ‘un nouvel ordre moral semble s’installé dans nos sociétés afin de ne pas se sentir responsable ou culpabilisé par se que vit les personnes survivant de mendicités. Dans le cas de la S.T.I.B. para statal régional doit passer par son ministre de tutel afin de pouvoir l’interpeller directement dans ce genre de communication au forma publicitaire et discriminatoire en vers un public déjà fragilisé.

    declerck

    11/02/2011 at 10:34

  6. Une ville riche sous le seuil de pauvreté

    Par Vincent Rocour, le 13 01 2009

    Bruxelles a beau être la région du pays qui produit la plus grande richesse. C’est aussi la région qui compte le plus de pauvres. Et le plus de chômeurs.
    C’est sans doute ce paradoxe qui la caractérise le plus : Bruxelles est la région du pays qui compte le plus de pauvres alors qu’elle produit, et de loin, la plus grande richesse. Pas une commune bruxelloise ne figure dans le top 20 des communes avec le revenu le plus élevé par habitant. En revanche, les trois premières places du top 20 des communes belges les plus pauvres sont occupées par des communes bruxelloises : dans l’ordre, Saint-Josse, Molenbeek et Saint-Gilles. La richesse produite dans la capitale belge par habitant est pourtant deux fois supérieure à celle produite en Flandre et pratiquement trois fois celle enregistrée en Wallonie.

    Le paradoxe n’est qu’apparent. C’est qu’une bonne partie de cette richesse profite à des non-Bruxellois. De par sa situation géographique, de par son statut de capitale européenne, Bruxelles exerce un attrait évident sur les grandes multinationales qui y ont établi un siège en grand nombre. Mais les emplois souvent bien rémunérés qu’elles procurent ne profitent pas qu’aux Bruxellois. Chaque matin, 230 000 Flamands et 126 000 Wallons rallient la capitale pour y travailler et rentrent chez eux le soir. Près de la moitié d’entre eux – 170 000 – sont établis dans l’un des deux Brabants, qui tire l’un et l’autre leur prospérité de leur voisinage avec Bruxelles.

    Si un quart des jobs occupés par un navetteur l’était par un Bruxellois, il n’y aurait plus un seul chômeur complet indemnisé dans la capitale belge. Ce n’est, hélas, pas le cas. Effleurant la barre des 20 pc, Bruxelles affiche un taux de chômage deux fois plus élevé que le taux belge, et près de quatre fois plus élevé que le taux flamand. Au total, 22 pc de la population bruxelloise vit dans un ménage sans emploi rémunéré.

    La cause majeure, c’est un problème flagrant de qualification. Près 23 pc des jeunes de 18 à 24 ans ont quitté prématurément l’école, n’ayant décroché au mieux qu’un diplôme d’enseignement inférieur. A titre de comparaison, ce pourcentage n’est « que » de 13,8 pc pour l’ensemble du pays. Quand ces jeunes sont ressortissants d’un pays non européen, leur score est encore plus faible : 42,6 pc d’entre eux sortent de l’école sans avoir terminé leur enseignement secondaire. Or, c’est à Bruxelles que le nombre d’étrangers est le plus élevé. Le nombre d’habitants non belges avoisine les 27 pc dans la capitale belge (ils ne représentaient encore que 7 pc de la population en 1960). Et c’est sans compter toutes les personnes qui ont acquis récemment la nationalité belge. On considère généralement que 46 pc des Bruxellois sont d’origine étrangère.

    Un pauvre sur 4 Bruxellois

    Plus souvent peu qualifiées, les personnes d’origine étrangère ont toutes les peines du monde à s’insérer dans un marché du travail bruxellois qui réclame, justement, des diplômes élevés. Elles sont, en outre, victimes de discrimination à l’embauche. Voilà qui explique que le taux de chômage atteint 31 pc à Saint-Josse-ten-noode (où l’on enregistre jusqu’à 150 nationalités différentes à l’état civil) contre 9,5 pc à Woluwe-Saint-Pierre. Voilà qui explique aussi des écarts importants de revenus. A Watermael-Boitsfort, le revenu net imposable par habitant s’élève à 15 541 €. C’est plus du double du revenu net par habitant à Saint-Josse (7 079 €). Et les statistiques ne disent pas tout. Elles ne répertorient ni le personnel des institutions internationales ni les clandestins. Il ne fait aucun doute que les disparités sont bien plus grandes dans la réalité. Plus de 25 pc des Bruxellois vivent sous le seuil de pauvreté. Ce pourcentage est largement plus élevé qu’en Flandre (11,4 pc) et qu’en Wallonie (17,0 pc). S’il y a bien un défi que la Région bruxelloise devra relever, ce sera celui de la lutte contre la pauvreté. Une pauvreté qui ne fait pour l’instant que croître.

    Rachid Z

    11/02/2011 at 10:40

  7. [[ Un pauvre sur 4 Bruxellois

    Plus souvent peu qualifiées, les personnes d’origine étrangère ont toutes les peines du monde à s’insérer dans un marché du travail …]]
    Témoignage-blabla de journaliste interposé pour complaire QUI?

    A QUI LA FAUTE ? A notre société des méchants et des nantis qui ne se dé-nantissent pas assez?? NON, un problème PERSONNEL de la plupart des « intéressés »!

    – Mon plombier est issu de l’Est et son apprenti est colombien (et tous deux travaillent bien, pas au noir).
    – Deux gars de ma téléboutique Belgacom sont marocains.
    – Mon petit épicier du coin est turc.
    – Deux des trois nettoyeurs de mon immeuble sont issus de l’immigration africaine.
    – Le serveur du resto de quartier l’est aussi.
    – 25 autres exemples de gars qui se se sont maniés le train pour travailler!

    – Dans tout ceci, je remarque que la proportion de désoeuvrés asiatiques reste assez faible!

    A côté de quoi, Rachid Z., je pourrais vous citer à témoins des gars de tous les horizons.

    Pourquoi et comment êtes-vous donc parvenu au niveau d’intellect que vous atteignez aujourd’hui? Est-ce en ayant glandé dans les rues et fait le mur durant les heures scolaires? Est-ce en ayant vendu de la came au coin de rues louches? Est-ce en ayant refusé de faire des efforts personnels au long de vos trente-quarante années d’âge?

    Je vous réponds directo : CERTAINEMENT PAS – VIEUX SOCIALO – J’AI VOULU REUSSIR PERSONNELLEMENT.
    JE ME SUIS MANIE LE CUL (et la tête).

    Alors pourquoi voyons-nous tant de jeunes désoeuvrés dans notre communauté française ou en France au lieu d’ y trouver des jeunes qui font l’effort de réussir dans la vie?
    Faut-il attendre des infâmes socialistes (et de jus d’olivier) qu’ils OFFRENT une place à tous ceux-là qui n’ont cessé de glander?
    STOP aux abus mentaux, svp. Sinon, demandez à leurs parents de mettre un préservatif au bon moment plutôt que d’engendrer de la marmaille pro-chômeurs potentiels à la pelle! l’EDUCATION PARENTALE fait sens, partout , depuis toujours. La solution sera dans une démographie raisonnable. Pas dans ces 50% de moins de 25 ans qui ne peuvent subvenir à leurs besoins pour raisons d’excès de coït non interrompu à travers tout l’islam..

    Vieux socialo repenti

    11/02/2011 at 12:05

  8. Mendier pacifiquement n’est pas un crime…..
    Mais agresser à répétition en est un , doublement….

    A preuve, la pagaille de ce matin à cause – une fois de plus – d’une racaille des rues sans l’ombre d’une éducation primaire. Racaille qui nous vaut – travailleurs – ces mouvements grévistes encouragés (mais sans le dire vraiment) par l’état d’esprit installé à la STIB grâce à la sape FGTBienne.
    Après ceci, des gentils troufions polticiens nous encouragerons à balancer notre argent dans les transports publics. A qui toutes ces fautes et troubles publics?

    Citoyen révolté

    15/02/2011 at 8:55


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